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Conseils pour planter et entretenir un palmier

Le palmier est souvent synonyme de vacances et de contrées lointaines ! Il pousse naturellement dans les régions tropicales et subtropicales du continent océanien, de l’Australie, des Amériques, de l’Afrique et de l’Asie. Il fait partie de la famille des Arécacées qui compte environ 2500 d’espèces dans le monde ! Mais sa culture est tout à fait possible en France. Certains palmiers, dits rustiques, peuvent résister à des températures froides, jusqu’à -20°C. D’autres ne devront être cultivés qu’en intérieur. Suivez le guide pour bien acheter et entretenir votre futur palmier pour votre jardin…

Quel palmier acheté en France ?

Le saviez-vous ? Le palmier est cultivé en Europe depuis le XVIe siècle pour son côté ornemental et son feuillage magnifique et persistant. En France, il existe de nombreuses espèces qui s’adaptent parfaitement à notre climat tempéré. Malheureusement le fameux cocotier dont vous rêvez et qui orne toutes les plages paradisiaques, ne pourra jamais être cultivé en extérieur. En intérieur, il demandera beaucoup de soins et d’attention. Mais vous trouverez votre bonheur parmi les nombreux palmiers qui feront de votre extérieur un jardin exotique.
Vous avez donc choisi votre palmier pour son côté décoratif, ses longues palmes (feuilles) et son stipe (tronc) trapu… Mais est-il possible de le planter dans votre jardin ? Pour le choisir, vous devez également connaître les conditions où il sera cultivé :

  • Le climat de la région où celui-ci sera planté (zone USDA) : océanique, continental, méditerranéen, montagne…
  • L’exposition : soleil, ombre, exposition aux vents…
  • Les dimensions du palmier à sa taille adulte
  • La nature du sol
  • La présence ou non dans votre région de parasites tel que le paysandisia Archon et le Rhynchophorus ferrugineus.

Une fois que vous aurez les 5 caractéristiques indispensables, demandez à un pépiniériste spécialisé pour vous aider dans votre choix.

Quelques exemples de variétés de palmiers qui peuvent être cultivées en France (températures indicatives de rusticité) :

  • Palmier Archontophoenix cunninghamiana -2° / -4° C
  • Palmier Brahea armata -12° / -13° C
  • Palmier butia capitata -12° / -13° C
  • Palmier Butiagrus -10° / -12° C
  • Palmier chamaedorea radicalis -8° / -10° C Palmier Livistona nitida -10° / -12° C
  • Palmier Phoenix théophrastii -8° / -10° C
  • Palmier trachycarpus fortunei -17° / -19° C
  • Palmier Trithrinax campestris -10° / -12° C
  • Palmier sabal palmetto -12° / -15° C
  • Palmier washingtonia filifera -10° / -12° C
Pour bien connaître les températures minimales de votre région, vérifiez-la via la carte de France officielle USDA des températures de chaque région.

-> Découvrez tous les palmiers rustique de Terre Lointaine.

Quand et comment planter un palmier ?

Pour des régions où les températures sont douces, vous pouvez planter votre palmier toute l’année. Pour les régions plus froides, il est préférable d’attendre le printemps. Le palmier a besoin en général de 1 à 3 ans pour « s’installer » et redémarrer une croissance normale selon la nature des sols.
La plupart des plantes exotiques comme le palmier n’aime pas l’humidité stagnante. Il lui faut donc un sol bien drainé qui facilite l’écoulement de l’eau au niveau des racines.
En cas de sol argileux, surélevez la plantation avec de la terre végétale : c’est le meilleur des drainages. Sachez que faire un trou et mettre des cailloux au fond pour assurer le drainage n’est pas la bonne solution. Au contraire, vous drainez l’eau au pied de la plante en créant une fosse où celle-ci sera piégée. Les racines ne supporteront pas d’être immergées et finiront par pourrir. Si votre sol est perméable ou si la plantation est en haut d’une pente, le drainage se fera naturellement. Par conséquent, la plantation pourra se faire au niveau initial de votre sol.
Dans tous les cas, la rapidité d’enracinement sera proportionnelle au volume de la terre décompactée autour de la motte. Il est conseillé aussi de faire un apport de terreau de plantation et d’engrais pour favoriser la reprise. Faites un mélange homogène de votre terreau avec la terre utilisée pour reboucher le trou de la plantation. Bien tasser la terre autour de la motte et ensuite bien arroser.
L’arrosage devra être suivi et régulier les deux premières années en périodes chaudes et sèches. Contrairement, aux idées reçues, les palmiers ont besoin d’eau. Si certains poussent dans des endroits arides, c’est qu’ils savent aller chercher l’eau en profondeur avec leurs racines.

L’entretien d’un palmier

Une fois bien installé, le palmier demande peu d’entretien : principalement, la taille des palmes qui sèchent au fur et à mesure de la croissance et des inflorescences. Il est conseillé de tailler les palmes en saison sèche et loin du stipe pour ne pas favoriser l’intrusion d’agents pathogènes par la cicatrice de taille. Vous pouvez couper la base des pétioles plus courts pour des raisons esthétiques une fois que celle-ci sera bien sèche.
L’inflorescence quant à elle peut être coupée avant la maturité des fruits si vous ne souhaitez pas en faire la récolte. Dans tous les cas, la taille des palmes et des inflorescences est uniquement un atout esthétique pour votre palmier et non un besoin sanitaire.
Pour un palmier d’intérieur, faites le même procédé de taille. Une attention plus importante devra être portée à l’arrosage, à l’apport d’engrais, aux rempotages et à son exposition à la lumière.

Mode d’emploi pour bien protéger un palmier en hiver

Si vous avez choisi un palmier rustique qui résiste aux températures négatives de votre région, vous devez juste vous informer de la baisse des températures : nous ne sommes jamais à l’abri d’une chute des températures et de vents froids ! Dans ce cas, pas de panique : protégez les racines par du paillage (feuilles mortes ou paille broyé) et protégez le cœur du palmier.
Afin de bien protéger le cœur de votre palmier, sensible au gel et au froid :
  • Rassembler les palmes (feuilles) du palmier en hauteur,
  • Attachez-les par un lien,
  • Entourez-le du voile d’hivernage en laissant celui-ci un peu ouvert en haut.
  • Possibilité de mettre un cordon chauffant sous la protection.
Attention : si les températures redeviennent douces, ouvrez un peu le voile pour faire « respirer » le palmier et ainsi éviter l’humidité sur le feuillage et dans le cœur.
Si votre plante est en pot, rentrez le si possible dans une pièce lumineuse et fraîche pour éviter de l’exposer à l’air intérieur trop sec. Votre palmier vient juste d’être planté, protégez-le dès les premiers grands froids en prenant une marge de sécurité de 2 à 3°C sur sa résistance initiale.

les deux principaux nuisibles pour le palmier

Si vous aimez les palmiers, deux nuisibles l’adorent aussi : le charançon rouge appelé aussi Rhynchophorus ferrugineus et le papillon du palmier connu aussi sous le nom scientifique Paysandisia archon.
  • Le charançon rouge
    C'est un insecte ravageur qui mesure 3 centimètres à l’âge adulte. Vous le reconnaitrez par sa couleur rouge avec des rayures noires sur le bas du corps et des taches noires sur le haut. Les adultes qui adorent le goût sucré du palmier, creusent des galeries dans le stipe du palmier. Les larves de couleur brune crème vont alors se développer tranquillement pendant quelques années en restant au chaud sans être vues ! La plante est alors fragilisée, les palmes deviennent sèches et le palmier pourrit lentement de l’intérieur. Malheureusement, lorsque les premiers symptômes de l’attaque apparaissent, il est déjà trop tard. Le nuisible est bien installé et votre palmier va mourir. Le Rhynchophorus ferrugineus est actuellement présent au sud de la France, en région PACA. Il adore le Phoenix canariensis, plus connu sous le nom du dattier des Canaries. Le seul moyen de lutte semble être des vers microscopiques appelés les nématodes Steinernema carpocapsae. Ils parasitent les larves et les fait mourir.
  • Le papillon du palmier
    Présent dans le sud de la France et dans la nouvelle Aquitaine, ce papillon aux ailes antérieurs de couleur grise est surtout reconnaissable par ses ailes postérieures de couleur orange, blanc et noir. Originaire d’Amérique du Sud, le Paysandisia archon peut atteindre 11 cm d’envergure. Ses larves blanches (8 cm de long) creusent également des galeries à l’intérieur du stipe du palmier. Puis la jeune chenille migre vers le haut du stipe et prépare son cocon pour éclore en papillon. Comme pour le charançon rouge, les dégâts sont observés plusieurs mois après l’arrivée du nuisible. Le palmier peut avoir des perforations au niveau des palmes ou celles-ci jaunissent ou se dessèchent. On peut également apercevoir de la sciure sur le stipe et des galeries à la base des palmes. Ce papillon apprécie une vingtaine de palmier dont le Trachycarpus fortunei, Chamaerops humilis, Phoenix canariensis…
Pour lutter contre ces papillons, il existe des moyens physiques :
  • Des filets anti-grêle à mettre sur les palmiers
  • L’application d’une « glu » pour piéger les adultes lors de la portée,
ou des moyens biologiques :
  • Le nematode, un ver microscopique appelé entomopathogène (ou auxiliaire) Steinernema carpocapsae. Il infeste le ravageur par ses voies naturelles !
  • Le champignon entomophage Beauveria bassiana : sous forme de granules, le champignon infeste aussi bien la larve que le ravageur adulte.

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